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A chaque fois que vous payez l’impôt sur le revenu, vous ne faites que payer les intérêts de la dette à ses créanciers et non le capital. Environ 20% des recettes nettes du budget de la France ne servent qu’à « éponger » les intérêts de la dette, et non la dette elle-même qui elle, reste à rembourser ! C’est de ce constat qu’est partie Eloïse Benhammou pour rédiger son ouvrage, Kleptocratie française, publié cette année. Comment stopper cette spoliation ? En mettant une partie de votre épargne en sécurité, hors du circuit bancaire !

Au départ était la dette

Grosso modo, c’est de ce “régime moderne de féodalité” imposé par la dette publique (dont la gestion est privée) que vient la baisse de notre pouvoir d’achat et de notre capacité d’épargne.

Le remboursement de la dette publique (dont la gestion est privée) correspond à l’encours (le montant cumulé) « des sommes dues au titre des emprunts par lesquels l’Etat assure ses besoins de financement ». A qui profite le remboursement de ces intérêts ?

Bank of America, Merrill Lynch, Barclays Bank, BNP Paribas, Crédit Agricole, Citigroup, Commerzbank, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, JP Morgan, Natixis, Société Générale, UBS, Royal Bank of Canada, etc. Toutes ces banques appartiennent aux SVP, les Spécialistes en Valeurs du Trésor qui achètent les emprunts effectués par l’Etat.  Page 214, Eloïse Benhammou explique comment ces « grossistes » de la dette  organisent les ventes aux enchères « à prix offerts » chaque premier jeudi du mois.

La technique au service de la spoliation

L’auteur explique aussi comment les dépôts bancaires, les cotisations sociales et les avantages sociaux des Français se font spolier par les banques, « avec la complicité absolue des politiques ».

Comptable de profession, c’est un analysant des bilans comme dans l’affaire Kerviel qu’Eloïse Behammou a découvert que tout notre système social et fiscal (banques, RSI, ACOSS , CADES, Caisses de retraites…) était contrôlé par la finance sauvage.

L’ouvrage, à charge contre le système financier, est sorti dans un contexte d’amplifications de crises politiques, la dernière en date étant le « non » à la réforme constitutionnelle en Italie.

Un système opaque ultra-verrouillé destiné à brouiller les pistes

« Des artifices juridiques et comptables maintiennent sous perfusion un système qui est d’ores et déjà condamnée à l’échec  (…). Le capitalisme financier échappe aux lois économiques les plus élémentaires car il est monopolistique, les marchés sont manipulés et l’opacité des échanges le rend incontrôlable ».

« Toutes l’économie dépend de l’appareil bancaire et financier (…). L’Etat n’est plus, face à lui, que l’appareil de capture des richesses produites par le peuple ».

Même si cette révélation n’en est pas vraiment une, si vous suivez de près les sites d’information autres que ceux détenus par les grands médias. Ce qui est intéressant dans l’ouvrage d’Eloïse Benhammou, c’est qu’elle apporte des preuves à son constat.

C’est d’ailleurs une démarche empirique basée sur des faits qui l’a amenée à se lancer dans cette enquête.

Avec des exemples et des  annexes étayées, l’auteur apporte les preuves de la délinquance financière qui se joue à un très haut niveau : l’architecture même du système bancaire et financier, spoliation du régime général des salariés, perte de milliards de caisse de retraite par la Société générale sans aucune condamnation, mise en place d’organismes de tutelle protégeant la fraude financière,

Une fois le constat dressé que nous sommes pieds et poings liés à la finance mondiale qui nous entretient dans un rapport de féodalité, de quelle marge de manœuvre disposons-nous ?

Si je décide de vous parler de ce livre maintenant, c’est parce qu’il explique très bien les rouages d’un système qui fait froid dans le dos, à un moment où nous avons anticipé ces dérives orchestrées dans l’ombre par les puissants, en proposant par exemple les transactions d’or par blockchain, en dehors de tout organe centralisé.

Lire la suite sur : L’or et L’argent

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