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Inflation, chute de l’euro, crise… L’Europe se tire une balle dans le pied contre la Russie ?

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Pour l’Europe, l’heure de payer la facture approche. Et la Russie en profite pour accentuer la pression. Depuis un décret du 31 mars, le Kremlin exige des pays « inamicaux », ceux opposés à la guerre en Ukraine, qu’ils rémunèrent en roubles les livraisons de gaz russe, et non plus en euros ou en dollars. Dans le cas de plusieurs groupes européens, dont le français Engie (ex-GDF), un paiement est attendu à la fin de mai.

En avril, l’entreprise avait continué de verser des euros à la société russe Gazprom. Passé une période transitoire, Moscou impose désormais de passer au rouble, et donc de soutenir le cours de sa devise. Le système se veut hybride : il sera toujours possible de régler en euros, mais à condition de créer un deuxième compte pour les convertir en monnaie russe.

Certains groupes, tels l’autrichien OMV et l’allemand Uniper, envisageaient, dès fin avril, de composer avec ces nouvelles modalités. Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie, demandait, pour sa part, « de la clarté » à l’Union européenne (UE) sur la marche à suivre, le 5 mai, sur RTL.

« La situation maintient les prix sous tension »
Contacté à la mi-mai, le groupe Engie se trouve toujours dans l’expectative. D’après nos informations, la direction du groupe attend des précisions de la part de l’UE. L’enjeu étant de savoir si la Commission européenne approuvera finalement ce système de double compte ou si elle le jugera incompatible avec les sanctions visant par ailleurs la Russie.

Sans attendre une réponse à l’échelle européenne, Gazprom a déjà coupé le gaz à deux pays membres de l’UE depuis le 27 avril : la Pologne et la Bulgarie. Un passage des menaces aux actes, pour les sanctionner d’avoir refusé d’emblée le principe du décret. Depuis le 11 mai, le gouvernement russe interdit aussi les transactions avec une trentaine d’entreprises. Parmi elles, Gazprom Germania, la filiale allemande du géant gazier. Ou encore EuRoPol GAZ, l’exploitant du segment polonais du gazoduc Yamal-Europe.

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