« Si nombre d’entreprises ont pris les bonnes décisions en matière d’approvisionnement en huile de palme, beaucoup de marques, mondialement connues, n’ont pas tenu leurs promesses vis-à-vis des consommateurs, voire ne font toujours rien pour contribuer à limiter la déforestation et à réduire l’impact de la production de l’huile végétale la plus répondue au monde, notamment dans les milieux tropicaux les plus vulnérables de la planète », souligne l’édition 2016 du tableau de bord WWF sur l’huile de palme.
Celui-ci passe en revue les pratiques et politiques des 137 plus gros acteurs de la distribution, des produits de consommation et des services de restauration aux États-Unis, au Canada, en Europe, en Australie, au Japon et en Inde concernant leur approvisionnement en huile de palme.
En 2015, de nombreuses entreprises avaient promis aux consommateurs de se fournir à 100 % en huile de palme certifiée. Pourtant, seules trois entreprises – Ferrero, Danone et Arnott’s – ont utilisé à 100 % de l’huile de palme RSPO ségrégée (huile de palme responsable) en 2015. Et parmi ces acteurs, seul Ferrero figure parmi les très gros acheteurs d’huile de palme.
En France, Carrefour, Casino, Cérélia, Sodexo, L’Oréal ou Super U figurent parmi les bons élèves. « Si plus de la moitié des entreprises évaluées affichent des progrès appréciables, 1 acteur sur 5 n’a pas répondu ou ne fait que trop peu pour réduire l’impact de l’huile de palme qu’il achète sur les écosystèmes. C’est inacceptable compte tenu de la facilité avec laquelle il est possible d’obtenir de l’huile de palme certifiée« , explique Adam Harrison, responsable du programme « huile de palme » pour le WWF.