L’Ukraine n’est pas simplement un champ de bataille : c’est le théâtre d’un affrontement stratégique soigneusement préparé par les États-Unis depuis plus de deux décennies. En instrumentalisant Kiev comme un pion contre Moscou, Washington a méthodiquement saboté toute tentative de rapprochement énergétique, économique et diplomatique entre la Russie et l’Europe.
Cette guerre n’est ni un accident ni une erreur de calcul. Elle est le fruit d’un encerclement militaire, d’un conditionnement idéologique, et d’un plan visant à isoler la Russie tout en vassalisant l’Europe. Les États-Unis ont tout fait pour couper l’Allemagne de son partenaire énergétique naturel, ruiner son industrie, et imposer leur gaz de schiste à prix fort. Le sabotage des gazoducs Nord Stream a marqué un point de non-retour dans cette stratégie d’hostilité planifiée.
Mais ce conflit est aussi une bénédiction économique pour Washington. Les industriels de l’armement explosent leurs bénéfices. Le dollar se renforce grâce à la dette de guerre européenne. Les élites de Bruxelles et de Paris, en renonçant à toute autonomie, ont transformé le continent en base arrière des intérêts américains.
L’OTAN, loin d’être une alliance défensive, se révèle être un outil de soumission, un cheval de Troie au cœur des institutions européennes. Ce système d’alignement permanent n’est plus une coopération, mais une domination pure. L’anti-américanisme n’est pas une lubie idéologique : c’est désormais un réflexe de survie pour toute nation souhaitant préserver son identité, son économie et sa souveraineté.
Le choix est simple : obéir ou disparaître. Résister ou collaborer. La France peut-elle encore se libérer de cette emprise ? Le réveil stratégique est-il encore possible ?
L’Europe est en guerre, mais ce n’est pas celle qu’on vous raconte. Et ce n’est pas Moscou qui l’a déclenchée. Avec André Chanclu, Patrick Pasin et Pascal Mas, la ligne rouge est franchie, en direct sur GPTV avec Mike Borowski.