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Grèves : «La colère va bien au-delà des retraites» J. SAPIR | H. STERDYNIAK | N. DA SILVA | S. SIROT

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Réforme phare voulue par Emmanuel Macron, le passage à un système de retraite par points et la suppression des régimes spéciaux sont loin de faire l’unanimité. Mais au-delà de ces mesures, c’est toute la politique économique et sociale de l’exécutif qui semble contestée. Un an après le début du mouvement des Gilets jaunes, la grève du 5 décembre lancerait-elle l’« acte 2 » de la mobilisation sociale ?

Russeurope Express
Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent Henri Sterdyniak, cofondateur des Économistes atterrés et chercheur à l’OFCE, Nicolas da Silva, maître de conférences en économie à Paris 13, spécialiste de la santé et de la protection sociale, et Stéphane Sirot, historien du syndicalisme et des mouvements sociaux, professeur à l’université de Cergy-Pontoise.

A LA UNE

1 COMMENTAIRE

  1. Macron ne veut pas réformer le pays, mais il veut l’américaniser! Plus de solidarité, l’individualisme absolu. De plus, en voulant supprimer les régimes spéciaux, il en fait perdurer d’autres : la police, l’Armée et les gendarmes, les pompiers, etc. Qui va trinquer au bout du compte? Les smicards, les catégories sociales qui ne sont pas représentées. Pour la police et l’Armée, même les pompiers, passé un certain âge, on pourrait leur confier des tâches administratives par exemple : ils ne partent pas tous en même temps en retraite. D’autant plus que certains d’entre eux vont travailler dans le privé dans la sécurité par exemple où ils risquent autant leur vie. Les militaires idem ; ils ne sont pas sur les champs d’opération en permanence. Le mieux, pour clore le débat, c’est de supprimer cette réforme pourrie, qui va coûter plus cher que le système actuel. Au bout du compte, en deux ans et demi, Macron a paupérisé, fracturé la France. Je pense qu’à la fin de son quinquennat, notre pays sera encore plus endetté qu’avant, avec plus de pauvres et de SDF, l’économie, l’industrie et le commerce encore plus mal en point!

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