Il y a quand même quelque chose d’extrêmement choquant à voir les politiques menées par Tsipras et sa majorité, en contradiction totale avec sa campagne de fin 2014, quand ils dénonçaient austérité et tutelle de leur pays et s’opposaient aux projets de privatisation du gouvernement de droite d’alors, comme le rappelle Romaric Godin dans la Tribune. Car fondamentalement, Syriza mène la même politique que les équipes qui l’ont devancé : hausse d’impôts, baisse des prestations sociales, privatisation du bien commun national, le tout sous la dictée des technocrates fous venus de Bruxelles, Francfort et Washington. Dans cette comédie politique, maintenant, c’est la droite qui vote contre les plans de privatisation(certes, peut-être parce qu’ils ne vont pas assez loin à son goût, il faut bien dire).