Loin d’être un simple courant d’idées ou une modernisation des mœurs, le progressisme contemporain s’inscrit dans une logique spirituelle perverse et profondément idéologique. Ce n’est pas une évolution, mais une résurgence : celle des hérésies chrétiennes les plus anciennes, recyclées dans une matrice moderne qui mêle woke, transhumanisme, droits de l’homme, euthanasie, eugénisme et culte de la non-discrimination.
Le progressisme moderne reprend les grandes structures du gnosticisme et du millénarisme : rejet du monde matériel, haine du corps, vision dualiste de l’humanité, rêve d’un âge d’or terrestre. Il s’agit d’une nouvelle religion séculière, où l’homme, devenu son propre dieu, se libère des lois, de la morale, de la nature, et même de son corps. Une élite révolutionnaire, se croyant élue, entend imposer un projet de transformation totale du réel, au nom d’un salut collectif. La fin justifie les moyens. Le corps humain devient un obstacle à contourner. L’ordre social, à abattre. La réalité, à déconstruire.
Le transsexualisme, le transhumanisme, l’idéologie du genre, mais aussi l’euthanasie ou la PMA, ne sont pas des phénomènes isolés. Ce sont les ramifications concrètes d’une doctrine ancienne, remise au goût du jour avec les technologies modernes. En s’inspirant du marcionisme, les nouveaux prêtres du progrès rejettent tout ce qui est enraciné : famille, tradition, loi naturelle, hiérarchie. Ils annoncent un monde sans limites, sans barrières, sans Dieu — mais avec une nouvelle foi obligatoire : celle de l’humanité déifiée.
Le Professeur Jean-Louis Harouel et Nicolas Stoquer explorent les racines religieuses de l’idéologie progressiste, ses objectifs ultimes, et son projet de réingénierie totale de l’homme et du monde, sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde.
Ce que vous croyez être la modernité n’est peut-être qu’un vieux poison resservi avec un nouveau packaging…