Donald Trump a frappé fort avec un discours de 1h30 devant le Congrès, dévoilant le coût colossal du conflit en Ukraine. Il accuse l’Europe de profiter du soutien américain tout en continuant à acheter du gaz russe. Selon lui, les États-Unis ont déjà déboursé plus de 350 milliards de dollars pour cette guerre, tandis que l’Europe n’a contribué qu’à hauteur de 100 milliards. Un déséquilibre qu’il juge inacceptable.
Mais la véritable bombe lâchée par Trump concerne un possible revirement stratégique : il affirme avoir reçu des signaux positifs de Kiev et de Moscou en faveur d’une négociation de paix. Un discours qui tranche avec l’intransigeance affichée ces derniers mois. Zelensky serait-il prêt à céder du terrain ? La Russie cherche-t-elle une sortie de crise acceptable ? Autant de questions qui pourraient redessiner les lignes du conflit.
Trump ne s’est pas contenté de parler de l’Ukraine. Il a aussi dénoncé l’immigration massive, attaqué le wokisme et fustigé la soumission aux élites mondialisées. Sa stratégie est claire : se poser en leader pragmatique capable de restaurer la puissance américaine et de mettre fin aux guerres coûteuses. Un pari risqué, mais qui pourrait bien changer la donne pour 2024.
Et si la paix en Ukraine dépendait finalement d’un seul homme ?
Mike Borowski analyse ce sujet d’actualité, en direct sur Géopolitique Profonde.
