FESTIVAL DE CANNES : L’INCROYABLE SEUM DES MACRONISTES

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Impossible de passer à côté. Plusieurs jours après le discours très politique de Justine Triet, qui a reçu Palme d’Or à Cannes, les articles et les tweets s’enchaînent encore, le sujet s’est même invité, mardi, aux « Questions au gouvernement ».
Et puis, il y a un billet d’humeur signé Eric Chol, le directeur de la rédaction de l’Express, qui insulte et « pique », sur 25 lignes, la talentueuse réalisatrice.

Bref, le monde politico-médiatique y va de son petit commentaire, plus ou moins fin, plus ou moins mysogyne. Cette séquence fait le buzz. Il faut dire que Justine Triet y fustige très largement la doctrine néo-libérale d’Emmanuel Macron. Politique culturelle, réforme des retraites, répression du mouvement social… Tout y passe, la réalisatrice raille avec talent Jupiter.

Il en fallait pas moins pour déclencher un torrent de boue, un véritable déferlement de haine, de la part du gouvernement, des chiens de garde médiatiques et plus largement de toute la droite pour qui les paillettes de Cannes ne riment pas avec engagement politque.

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C’est le sujet du billet de notre journaliste Cemil Sanli, qui, s’il fallait encore le démontrer, prouve que la macronie a de sérieux problèmes avec l’expression démocratique.

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1 COMMENTAIRE

  1. En même temps, si on me permet l’expression, la meilleure façon de faire chanter les criquets une dernière fois au début du temps bien sec, c’est d’écobuer afin de bien re-fertiliser son sol pour les temps d’après, le criquet, on aime ou on aime pas son « bordel » sonore permanent, dans notre Lupanar politique c’est la saison des amours permanents aussi, on a jamais vu le cul autant impliqué là que depuis l’arrivée du Bécassot-palot, de sorte que le bordel sonore c’est l’ambiance normale, les manières et le talent ne siéent pas à ces gens-là, comme je l’écrivais récemment, ils ont besoin de stars pour pouvoir faire parader en toute quiétude leurs difformités devant nous, là, ça passe pas, c’est un trou dans la raquette, c’est carrément une raquette non-cordée, c’est catastrophique point de vue utilité.
    Cette femme aurait fait un laïus sur les violences conjugales ou encenser ces gens tellement bien-portants qu’ils choisissent qui ils sont et, nous imposent d’accepter leurs choix sans discuter, les mêmes qui l’irradient de leur haine et leur fiel pour avoir dit une vérité sue de tous, en auraient fait l’héroïne de cette année, quasi femme plus influente française si elle avait été celle-là ce bref instant.

    C’est vrai, pour Mme Triet, il y a de quoi être profondément attristé après s’être fait bastinguer son talent par ce reliquat féminin de dame Coignard bien obligée par la force des choses à renoncer à trouver le sien de talent, la gamelle de cette « vaillante résistante » au système étant toujours assurée, elle est pas de pacotille, elle, une véritable merde étant plus judicieux, c’est vrai, les lecteurs de cette soi-disant essayiste doivent en être pour leurs frais de réaliser à quoi sert réellement cet effet spécial du spectacle. Et cette Violette fanée dont la manière de tweeter rappelle celle de, Manuel je-sais-pas-d’où-je-suis, mais toujours là où ça à l’air bon… ce sont les parfaits exemples de la gratitude, ils sont gré de tous les bienfaits qu’ils reçoivent même si pour cela nous devions tous, sans exceptions, trouver nos places dans les caniveaux.

    Nos imposteurs, aussi intelligents que ces insectes attirés par la lumière, se grillent tous seuls, pourquoi les en empêcherions-nous ?
    Suffit d’annoncer avant ce qu’ils vont faire une fois qu’on a identifié l’espèce, une mouche dans une pièce aux fenêtres fermées, elle fait quoi toute sa journée ?
    Leurs problèmes sont multiples et nous pourrions avancer toutes sortes de principes et de déductions pour en trouver les causes, ce sera peine perdue, parce que ce sont des antisociaux génétiques. Pour eux, nous sommes oiseux parce qu’ils sont convaincus de nous avoir résolus tels qu’ils l’entendaient, aussi, tout propos moraliste susceptible de nous faire tendre l’oreille les inquiète, puisqu’ils nous croient tellement bêtes à ne rien comprendre, mais, ce qu’ils oublient, c’est que le problème des bêtes quand ils ressentent du mal, c’est qu’ils sont très, méchants, méchants. On ne peut rien tirer de ces gens qui voient le monde comme ils lisent leur talmud, ils peuvent gloser indéfiniment à démontrer que toute déviance à leur juridisme est punissable.
    Une fois qu’on a enregistré ce mécanisme cognitif, tout est facile à comprendre, aucune discussion n’est possible avec des bornés, il faut un autre langage.

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