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Facebook va assigner une note de crédibilité aux utilisateurs pour lutter contre les fake news

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Une note de crédibilité alors même que Facebook vient d »annoncer avoir censuré des infos concernant la Russie et l’Iran sans avoir pris connaissance de leurs contenus, étrange.

Dans le contexte des fake news et de diffusions d’informations malveillantes, Facebook est très souvent pointé du doigt. Jugé trop permissif, le réseau social peine à lutter efficacement contre la diffusion de fake news. Une nouvelle arme est déployée par Facebook : noter le confiance et la crédibilité des utilisateurs sur une échelle de de 0 à 1. Ce ranking social servira à identifier les utilisateurs qui partagent volontairement ou non des fake news.

Nous en savons peu sur les critères de notations. D’après Tessa Lyons, Product Manager pour la lutte sur la désinformation, Facebook va évaluer des centaines de traits de comportements. Le réseau social va par exemple analyser ce que les utilisateurs signalent comme contenu problématique, ainsi que les éditeurs dignes de confiance selon ces utilisateurs. On peut donc imaginer que si vous poster du contenu « problématique », et que vous signalez du contenu pourtant digne de confiance, votre note sera négative.

Facebook croisera notamment les informations des utilisateurs et des fact-checkers. Le risque est toujours de voir un utilisateur signaler un contenu, simplement parce qu’il n’est pas d’accord avec celui-ci. Facebook déterminera en revanche que si un contenu est signalé par un utilisateur, et par un fact-checker, alors l’utilisateur est digne de confiance.

On peut (et on doit) néanmoins rester prudent sur ces notations algorithmiques qui sont généralement d’une efficacité toute relative. Dès que les comportements humains sont analysés de façon totalement automatisée, les erreurs sont légion. Mais cette évaluation de la réputation va devenir indispensable. Twitter évalue déjà le comportement des utilisateurs pour savoir si il doit montrer leurs tweets ou non, à d’autres utilisateurs. Un utilisateur problématique ne sera par exemple pas vu dans un fil de réponses, par l’auteur du tweet.

L’opacité des critères de ranking, et de la ligne de conduite des réseaux est néanmoins une vraie question de société. La lutte contre les fake news ne peut pas devenir un alibi pour la censure des contenus.

Source : BDM

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