Un réseau pédocriminel à la croisée du pouvoir politique et du show-business éclate au grand jour. Pierre Robert, cousin par alliance de Brigitte Macron, est arrêté pour détention et diffusion de contenus pédopornographiques. Une affaire d’État étouffée ? Loin d’un fait divers isolé, cette affaire confirme l’existence d’une structure souterraine de prédation, protégée par des connexions puissantes et des complicités silencieuses.
Son complice présumé, Adrien Bastard, organisateur d’événements médiatiques, agissait comme agent de liaison entre les jeunes recrues et les milieux influents. En utilisant des concours comme Mister Picardie, il repérait des profils vulnérables pour les intégrer à des circuits fermés. Le divertissement devient ici un instrument de captation, un filtre social pour alimenter des réseaux bien réels, opérant sous couvert d’événements grand public.
L’affaire prend une dimension encore plus inquiétante avec les liens étroits entre Bastard et certaines figures clés de la télévision française. Cyril Hanouna, visiblement proche par le passé de l’organisateur aujourd’hui mis en cause, tente de prendre ses distances. Mais les images, les déclarations publiques et les associations répétées ne laissent plus place au doute. Quand le monde de la télé et celui des prédateurs se croisent, la ligne est franchie.
Et pendant que l’enquête progresse, une question s’impose : pourquoi les connexions entre le système médiatique, les milieux politiques et ces réseaux de prédation restent-elles systématiquement dissimulées ?
Mike Borowski analyse les dessous de cette affaire, en direct sur Géopolitique Profonde.