Dans l’ombre du numérique, un phénomène explose : la traque citoyenne des pédocriminels. En France, où l’on produit et consomme massivement des contenus pédocriminels, des groupes de citoyens, choqués par l’inaction de la justice, passent à l’action. Ces collectifs se forment en marge des institutions, déterminés à piéger les prédateurs sexuels avant qu’ils ne frappent. Ils ne réclament ni vengeance, ni reconnaissance, mais agissent avec méthode, stratégie et une volonté inébranlable de protection.
Faux profils d’enfants, dialogues contrôlés, collecte de preuves numériques… ces chasseurs de pédocriminels se professionnalisent. Leur travail ne s’improvise pas : ils maîtrisent les outils technologiques, exploitent les failles des réseaux sociaux et construisent des dossiers solides pour forcer les autorités à agir. Certains vont jusqu’à infiltrer des plateformes privées, suivre des pistes numériques, et transmettre des preuves irréfutables à la police.
Leur efficacité est redoutable, mais leur légitimité divise. Tandis que certains saluent leur courage, d’autres pointent le danger de dérives incontrôlées. Des arrestations ont bel et bien eu lieu grâce à eux, mais la tension avec les institutions reste palpable. Quand la justice officielle traîne les pieds, ces citoyens interviennent. Mais jusqu’où peuvent-ils aller ? Et à quel prix ?
La pédocriminalité prospère dans le silence. Eux ont choisi d’agir.
Merogis, Lestalou et Sarah Frikhprennent la parole sans filtre, sur Géopolitique Profonde avec Mike Borowski.