👇 Bonne lecture ! N'oubliez pas de vérifier la fin de cet article pour découvrir des livres gratuits qui vous attendent 👇

Avant la venue du président russe au château de Versailles et alors que le G7 n’exclut pas de renforcer les sanctions contre Moscou, le président de la République a insisté sur la nécessité d’un dialogue «exigeant» sur l’Ukraine ou la Syrie.

«Beaucoup de problèmes internationaux ne peuvent être résolus sans la Russie», a déclaré Emmanuel Macron, cité par l’agence de presse russe TASS, en conférence de presse le 27 mai.

Le président français, qui s’exprimait à l’issue du sommet du G7 à Taormine, a en outre souligné : «J’aurai un dialogue exigeant avec la Russie.»

La Syrie et l’Ukraine sur la table

Emmanuel Macron a précisé qu’il évoquerait notamment la Syrie et l’Ukraine avec le président russe Vladimir Poutine, lors de sa venue à Paris, le 29 mai.

Sur le premier sujet, il a jugé nécessaire de «parler avec la Russie» afin de «construire de manière beaucoup plus collective une solution politique inclusive» à la guerre qui dure depuis plusieurs années.

Le président de la République s’est par ailleurs dit favorable à tenir prochainement un sommet réunissant l’Ukraine, la Russie, la France et l’Allemagne, afin d’évoquer la crise en Ukraine. «Il est nécessaire d’avancer dans la mise en œuvre des accords de Minsk», qui définissent une feuille de route pour la fin des combats dans l’Est du pays, a-t-il ajouté.

Macron favorable aux sanctions, comme le G7

Le chef de l’Etat français s’est néanmoins dit favorable au maintien des sanctions imposées à la Russie, en raison de son rôle présumé dans la crise ukrainienne.

Ces sanctions contre la Russie, qui a toujours formellement démenti être partie prenante au conflit, tout en soulignant son implication dans les accords de Minsk, ont d’ailleurs été abordées lors du G7 des 26 et 27 mai.

Tout en appelant à maintenir ces mesures punitives et en menaçant Moscou d’en décréter de nouvelles, les dirigeants des sept pays les plus industrialisés de la planète ont souligné l’importance d’une possible coopération avec la Russie sur des questions internationales comme le terrorisme.

Politique et histoire au menu de la rencontre

Le 29 mai, le président russe, convié par son homologue français, sera reçu au palais de Versailles. Les hommes doivent se retrouver en tête-à-tête, avant de déjeuner avec leurs délégations respectives. A l’issue du repas, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron donneront une conférence de presse conjointe. Enfin, la journée s’achèvera, par une visite de l’exposition retraçant la visite historique effectuée en 1717 par le tsar Pierre le Grand en France, au Grand Trianon. C’est d’ailleurs à ce titre que Vladimir Poutine a officiellement été convié, avait annoncé l’Elysée dans un communiqué de presse expliquant sa venue.

Depuis sa rencontre en juin 2012 avec le prédécesseur d’Emmanuel Macron, François Hollande, le président russe est revenu plusieurs fois en France, mais uniquement pour des rendez-vous multilatéraux. Le dernier en date était la conférence sur le climat, la COP21, en novembre 2015.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici