Quand Ursula von der Leyen déclare que « l’Europe, ce sont les valeurs du Talmud », elle ne se contente pas d’une provocation : elle opère un basculement idéologique majeur. Ce discours prononcé en Israël à l’université Ben Gourion n’a rien de banal. Il révèle la stratégie assumée d’un effacement des racines historiques et spirituelles de l’Europe au profit d’une vision exogène, contraire à son identité.
Loin du cadre diplomatique, la présidente de la Commission européenne engage tout le continent dans un révisionnisme institutionnel. Non, l’Europe ne repose ni sur le Talmud, ni sur une tradition rabbinique. Elle est le fruit d’une alliance millénaire entre la philosophie grecque, le droit romain et la foi chrétienne. Tenter d’imposer une autre matrice civilisationnelle, c’est nier l’essence même de ce qui a forgé notre culture.
Pire encore, von der Leyen encense David Ben Gourion, en passant sous silence les conséquences concrètes de son œuvre : l’épuration ethnique de la population palestinienne en 1948, reconnue par les historiens israéliens eux-mêmes. En glorifiant cette figure, sans jamais évoquer la Nakba, ni les droits du peuple palestinien, elle donne un blanc-seing à une entreprise coloniale toujours en cours.
Ce silence complice sur l’histoire réelle du Proche-Orient révèle une Europe alignée sur des intérêts qui ne sont pas les siens. L’Union européenne se transforme en instrument idéologique au service d’une morale imposée, d’une mémoire sélective et d’un ordre mondial déconnecté des peuples européens.
Et si cette déclaration n’était que la partie émergée d’un programme plus vaste de déracinement spirituel, de soumission politique et de trahison civilisationnelle ?
Nicolas Stoquer pose les questions interdites en direct sur Géopolitique Profonde !