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Dans la doxa ultralibérale, ce sont les pauvres qui trichent, qui fraudent les allocations. Sauf que dans la réalité, on constate que la fraude aux prestations sociales (estimées à quelques milliards) n’est qu’une fraction de la désertion fiscale des multinationales, estimée à 60 milliards en France, ou probablement des plus riches, comme le révèle un papier de The Economist.

La fraude, accélérateur d’inégalités
Même le très peu progressiste The Economist soutient que « cela signifie que les estimations passées des inégalités de richesse, en général basées sur les données fiscales, ont sous-estimé le problème  », d’autant plus que les ménages des pays scandinaves placent deux fois moins leur richesse en dehors de leur pays. Il conclut également que « la globalisation a profité de manière disproportionnée aux riches en partie en récompensant bien mieux le capital que le travail. Mais la globalisation permet aussi aux plus riches de cacher plus facilement leur richesse  ». Triste constat qui n’appelle pourtant pas la moindre demande d’action spécifique de la part de la bible des élites globalisées.

Comment ne pas penser à la belle phrase de Tocqueville qui disait que : « préoccupés du seul soin de faire fortunes, les hommes n’aperçoivent plus le lien étroit qui unit la fortune particulière de chacun d’eux à la prospérité de tous  ». Avec la globalisation, non seulement les élites ne perçoivent pas pleinement l’envolée des inégalités qu’une partie n’a même plus honte de tricher.

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