CRISE DES RETRAITES : LES MACRONISTES EN MARCHE VERS LA DIVISION

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En 2006 les grèves et manifestations contre le Contrat premier embauche ont poussé Jacques Chirac et Dominique de Villepin à renoncer à leur projet. Mais le contexte de rivalités politiques à l’approche de l’élection de 2007 a joué aussi un rôle déterminant. Car le CPE devenait lui-même objet de basses tactiques politiciennes : Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait tiré le tapis sous les pieds de son Premier ministre. Pour qu’une mobilisation aboutisse, il faut aussi un contexte politique défavorable au pouvoir, que le mouvement social doit savoir stratégiquement exploiter.

Or la macronie et ses alliés n’affichent pas une unité absolue et déterminée. La solidité de son dispositif politique est sérieusement mise à l’épreuve par la mobilisation. Ainsi les patrons des différents partis de la majorité ne se pressent pas pour aller défendre la réforme. D’autres députés adoptent une attitude attentiste et opportuniste : ils observent ce que fait la rue et comment va évoluer l’opinion.

Ajoutez à cela (ou plutôt, soustrayez) la quinzaine d’opposants du côté des Républicains et la défection du groupe LIOT. Certains voient bien que cette réforme est impopulaire. Même s’ils sont d’accord sur le fond, pourquoi prendre le risque politique de la soutenir alors qu’ils ne sont même pas au pouvoir ?

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