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Censure, menaces, violences : la difficile liberté d’expression dans les universités françaises

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Ces dernières années, dans les universités françaises, de nombreux intervenants ont subi la loi d’une minorité d’étudiants ou de militants déterminés à ne pas les laisser s’exprimer.

Une conférence sur Napoléon? Déprogrammée. Une pièce de théâtre grecque antique? Reportée. Un cours de «prévention de la radicalisation»? Ajourné. […]

Le collectif «Vigilance Universités», fondé en 2016 pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme dans les universités françaises a alerté à plusieurs reprises sur ces inquiétantes entraves à la liberté d’expression. Gilles Denis, maître de conférences à l’université de Lille et membre de ce collectif, a observé, il y a quelques années, l’éclosion de ce nouveau phénomène importé des États-Unis. «L’influence des universités américaines est de plus en plus forte dans les établissements français. Cela a commencé tout doucement il y a environ cinq ans, avec de premières entraves à la liberté d’expression, notamment sur les questions de laïcité. Ensuite, ça n’a fait que se multiplier. La presse a médiatisé certains de ces abus, mais en réalité, il y en a beaucoup d’autres dont on ne parle pas», affirme le maître de conférences. […]

Jean Szlamowicz, dont la conférence sur l’écriture inclusive a été annulée par l’université de Bourgogne, évoque ce qui pourrait être une solution de facilité. «Il est tentant de ne plus vouloir s’exprimer sur le sujet pour ne pas avoir d’ennui et éviter de se retrouver avec un comité d’accueil hostile. C’est devenu une pression permanente», avoue-t-il. Une hésitation à s’autocensurer qui réjouiront ses détracteurs. Et qui selon lui, est de plus en plus fréquente. «La majorité des gens ne voulant pas d’ennuis, ils décident d’adopter le comportement et l’avis adéquats.»

Une situation qui effraye la philosophe Carole Talon-Hugon. «L’université est confrontée à toutes sortes de censures, c’est extrêmement inquiétant. Chaque fois, on repousse les limites. À ce rythme-là, je crains que dans quelques semaines un groupe demande que Descartes ne soit plus étudié car il avait comparé les animaux aux machines, ou même Aristote car il avait dit que les esclaves n’étaient pas des hommes. Ce serait le début de la fin», conclut-elle. […]

Le Figaro

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