Cyril Hanouna a toujours revendiqué son indépendance et sa proximité avec le peuple. Mais aujourd’hui, il se retrouve face à un choix décisif. La suppression annoncée de C8 pourrait être l’occasion d’un ultime acte de vérité. Pendant des années, les grands médias ont protégé le pouvoir en étouffant des affaires majeures. Benalla, Alstom, Brigitte Macron, Mathieu Gallet, autant de dossiers sensibles qui n’ont jamais été traités avec la rigueur et l’investigation qu’ils méritent.
L’affaire Benalla incarne le scandale d’État par excellence. Un simple chargé de mission devenu l’homme de confiance de l’Élysée, jouissant de privilèges inédits, bénéficiant de protections en haut lieu, et impliqué dans des zones d’ombre jamais élucidées. La justice a traîné, les médias ont vite tourné la page, et pourtant, cette affaire demeure un symbole du favoritisme et du mépris des institutions.
Le rachat d’Alstom par General Electric est un autre dossier explosif. Cette vente, orchestrée sous la supervision d’Emmanuel Macron alors ministre de l’Économie, a marqué un tournant dans la désindustrialisation de la France et sa dépendance aux intérêts étrangers. Pourtant, les conséquences stratégiques et économiques de cette décision n’ont jamais fait l’objet d’un véritable débat national. Pourquoi cette transaction a-t-elle été si peu contestée dans les médias alors qu’elle affecte directement la souveraineté du pays ?
L’identité et le passé de Brigitte Macron font partie des sujets les plus tabous de la Macronie. Plusieurs enquêtes indépendantes ont relevé des incohérences troublantes, mais chaque tentative d’investigation sérieuse se heurte à une censure immédiate et à une disqualification systématique sous l’accusation de complotisme. En démocratie, la transparence devrait être une exigence, y compris pour les plus hautes sphères du pouvoir.
D’autres affaires restent dans l’ombre, comme celle de Mathieu Gallet, ancien président de Radio France, dont le parcours a été jalonné de polémiques et de soupçons de favoritisme. Curieusement, ces éléments n’ont jamais vraiment été mis en lumière, alors que d’autres personnalités, bien moins proches du pouvoir, font régulièrement la une des médias pour des sujets bien moins significatifs.
Hanouna a une opportunité unique. Avec son audience massive et son format en direct, il pourrait briser l’omerta qui pèse sur ces affaires. Une semaine d’émissions consacrées à ces révélations ferait trembler les piliers du système médiatique français. Ce serait un choc d’une ampleur inédite, un basculement dans l’information grand public. Mais cela suppose d’oser aller jusqu’au bout, sans craindre les représailles, sans céder aux pressions.
S’il se tait, il prouvera qu’il n’était qu’un rouage de plus dans la machine. S’il parle, il changera l’histoire. Le moment est venu de savoir de quel côté il se trouve.
Mike Borowski vous dévoile tout, en direct sur Géopolitique Profonde.