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Le président français pose des conditions pour le Royaume-Uni, si ce dernier veut conserver son accès au marché unique européen. Lors du sommet des dirigeants de l’UE à Bruxelles, il a déclaré que la Grande-Bretagne accepte les conditions de ses partenaires.

«Si le Royaume-Uni veut rester dans le marché unique, il faudra qu’il en paie le prix, dans tous les sens du terme, y compris avec la liberté de circulation», a mis en garde Londres François Hollande lors du sommet de l’Union européenne à Bruxelles, après un dîner consacré au Brexit.

Le président français a rappelé que, pour avoir accès au marché intérieur, il faut respecter les quatre libertés de circulation – des biens, des capitaux, des services et des personnes. Pour Londres, il ne sera pas possible d’accéder au marché sans respecter cette règle. «S’ils refusent la liberté de circulation, ils n’auront plus accès au marché intérieur et la City qui, grâce à la présence du Royaume-Uni dans l’Union européenne, pouvait faire des opérations de compensation en euro, alors même que le Royaume-Uni n’est pas membre de la zone euro, ne pourra plus les faire», a expliqué François Hollande.

Le Royaume-Uni peut quand même avoir accès au marché intérieur européen, si le pays contribue au budget de l’UE, comme le fait, par exemple, la Norvège, a nuancé le président français.

François Hollande a prédit aussi d’éventuelles conséquences économiques du Brexit pour Londres. «Le risque est que le Royaume-Uni puisse connaître un affaiblissement très sérieux de sa croissance en 2017 et que cette faible croissance au Royaume-Uni puisse avoir des impacts sur les échanges et l’activité en Europe», a-t-il averti.

Le président a fait de telles déclarations alors que la situation est déjà tendue. Quelques jours après le référendum sur la sortie de l’UE, le Brexit a déjà fait sentir son impact sur l’économie britannique. Les indices des marchés boursiers chutent ainsi chaque jour. La livre sterling est en train de perdre de sa valeur par rapport au dollar. Les agences de notation ont pour leur part réagi immédiatement aux résultats du référendum. Le 27 juin, Standard & Poor’s et Fitch ont baissé la note de la dette britannique qui passe de AAA à AA. Les agences ont expliqué cette mesure par «l’incertitude» liée au Brexit et le «ralentissement brutal» de la croissance britannique.

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