Un médecin à la retraite de l’État de Washington, menacé d’une action disciplinaire pour ses critiques des politiques de COVID-19, a remporté une victoire judiciaire majeure. Source : ZeroHedge
La liberté d’expression mise à l’épreuve
Le Dr Richard J. Eggleston, ophtalmologue à la retraite, fait face à une action disciplinaire suite à la publication d’articles dans le Lewiston Tribune, dans lesquels il mettait en question les informations et directives officielles concernant la pandémie. C’est une situation qui, durant la pandémie, a souvent mené à des accusations de diffusion de désinformation contre les médecins divergeant de l’information officielle.
La Commission médicale de Washington (WMC) a porté plainte contre le Dr Eggleston, l’accusant de conduite non professionnelle, y compris la diffusion de fausses informations et de désinformation sur le virus SARS-CoV-2 et ses traitements.
Injonction d’urgence : un sursis pour le Dr Eggleston
Suite aux accusations, le Dr Eggleston a maintenu son innocence, arguant que ses articles étaient protégés par le Premier amendement garantissant la liberté d’expression. Il a cherché à faire annuler la procédure disciplinaire, affirmant que les statuts appliqués par la WMC portaient atteinte à ses droits constitutionnels.
Et, malgré un premier rejet, une injonction d’urgence récemment accordée par la cour d’appel offre maintenant un sursis temporaire au Dr Eggleston. L’injonction met en pause la procédure disciplinaire pendant que la cour examine davantage l’affaire.
Le poids des mots : ‘Effet de refroidissement’ sur la liberté d’expression
Le Dr Eggleston a plaidé pour l’arrêt des procédures disciplinaires afin d’asseoir son droit à la liberté d’expression. La commissaire de cour, Hailey L. Landrus, a favorisé son argument, affirmant que le dialogue public des professionnels bénéficie d’une forte protection du Premier amendement, et que le simple fait de la poursuite peut avoir un « effet de refroidissement » sur l’exercice de ces droits pour le Dr Eggleston et d’autres professionnels médicaux.
Quelle suite pour le Dr Eggleston ?
Le sursis accordé à la procédure retardera les audiences prévues pour commencer cette semaine. Ce délai offre une courte fenêtre d’opportunité à la WMC pour retirer les accusations contre le Dr Eggleston. Cependant, si la WMC choisit de ne pas retirer les accusations, le processus juridique se poursuivra comme prévu.
L’équipe juridique représentant le Dr Eggleston a exprimé sa satisfaction face à la décision du tribunal. Todd Richardson, l’un des
avocats du Dr Eggleston, a souligné l’importance de protéger les droits du Premier amendement : « En tant qu’Américains, si nous ne défendons pas consciencieusement ces droits et libertés fondamentaux, nous pourrions bientôt nous réveiller et nous rendre compte que nous les avons perdus. »
The Epoch Times a contacté la WMC pour obtenir un commentaire.