La disparition en un an de Coluche, Daniel Balavoine, Thierry Le Luron et Dalida n’est pas une simple coïncidence. Ces figures emblématiques du show-business français représentaient une menace pour le pouvoir, chacune à sa manière. Leur mort a-t-elle permis de mettre au pas le monde du spectacle sous l’ère de François Mitterrand ?
Coluche, l’humoriste libre et populaire, a failli faire basculer la présidentielle de 1981. Trop influent, trop imprévisible, il meurt en juin 1986 dans un accident de moto suspect. Un camion qui coupe sa route, un témoin clé qui disparaît, et une enquête bouclée en un temps record.
Daniel Balavoine, la voix de la jeunesse sacrifiée, disparaît en janvier 1986 dans un crash d’hélicoptère au Paris-Dakar. Un simple accident ? L’artiste s’était engagé en Afrique, où s’entrecroisent les intérêts occultes de la France et des opérations secrètes.
Thierry Le Luron, imitateur acerbe, nargue Mitterrand et le Parti socialiste en 1985 avec un mariage parodique. Quelques mois plus tard, il meurt officiellement du SIDA, une maladie qui l’aurait foudroyé à une vitesse anormale.
Dalida, figure incontournable du spectacle et proche de nombreuses personnalités politiques, se donne officiellement la mort en mai 1987. Mais certains assurent qu’elle en savait trop.
En 18 mois, quatre voix discordantes disparaissent, laissant le show-business français métamorphosé. L’humour se censure, la critique politique s’éteint et les artistes comprennent qu’ils doivent rentrer dans le rang. Ces morts ont-elles été orchestrées pour restaurer l’ordre médiatique sous Mitterrand ?
Accidents en série ou purge silencieuse ? Le monde du spectacle ne sera plus jamais le même.
Jean Pernin et Patrick Pasin vous dévoilent tout sur ces affaires, sur Géopolitique Profonde avec Mike Borowski !