Papi et mamie blues en ce début d’année. Avec la mise en œuvre de la hausse de 1,7% de la CSG prélevée sur les pensions, le pouvoir d’achat de 60% des retraités (ceux au-dessus de 1.200 euros brut) en prend un coup en 2018. Augmentant le malaise d’une partie d’entre eux qui se sentent« matraqués », voire « abandonnés »…
Martine a 68 ans. Ex-secrétaire, elle confie à Marianne « lutter de plus en plus »pour vivre avec ses « 1.350 euros brut mensuels ». « Je n’ai rien volé, fait-elle valoir. J’ai travaillé, parfois trop, et maintenant on baisse ma pension pour aider ceux qui travaillent, comme ils disent. Mais moi aussi j’ai besoin d’aide ! »
« Plus que la mesure, les mots ont bousculé »
Derrière ce « ils », le gouvernement et Emmanuel Macron, qui a pensé la hausse de la CSG pour augmenter les salaires des actifs, qui en parallèle de la CSG voient leurs cotisations sociales diminuer. Les retraités, eux, n’ont pas cette compensation. « Plus que la mesure, les mots ont bousculé, analyse pour Marianne Francisco Garcia, président de l’Union nationale des retraités et personnes âgées (Ensemble et solidaires – Unrpa). On a demandé aux personnes âgées d’être solidaires, c’était comme les montrer comme des égoïstes. Alors qu’on détricote leurs acquis depuis des années… »
Lire la suite sur Marianne