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Après la BNP, vlà que c’est le tour de la Société Générale: Les banques françaises subissent d’énormes pertes à mesure que la négociation sur produits dérivés explosent

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Normalement, ces trois choses sont garanties: la mort, l’impôt et les banques françaises. Les soi-disant gourous des activités sur dérivés actions dans le monde, sont en train de perdre des tonnes d’argent à chaque fois que le VIX (indice de la peur) grimpe.

Pour rappel, il y a à peine deux semaines, nous avions annoncé que la banque BNP Paribas, la plus grande française, avait perdu des centaines de millions de dollars sur des transactions boursières complexes suite à l’effondrement des marchés en mars.

Et c’est donc sans surprise, que les traders de la banque parisienne, de pair avec leur plus grand concurrent à savoir la Société Générale, avaient depuis longtemps créées une niche de produits dérivés sophistiqués, qui fonctionnaient parfaitement bien tant que le marché lévitait sans être perturbé. Malheureusement, lorsque le VIX s’envole, ces placements subissent d’énormes pertes, soit environ 200€ sur chaque dérivé actions dès lors que le marché plonge. Selon Bloomberg, les transactions qui ont connu des problèmes comprenaient des contrats à terme sur dividendes et produits structurés. Comme nous l’avons noté, la BNP a perdu environ 100 millions d’euros sur les produits structurés, apparemment en prenant les autres côtés des transactions qu’ils ont vendues aux investisseurs au détail à travers le Japon et la Corée du Sud, les transactions étaient liées à des paniers d’actions et autres actifs. La banque a également perdu environ 100 millions d’euros sur les contrats à terme sur dividendes, les pertes augmentant à un moment donné jusqu’à environ 300 millions d’euros avant que la situation ne s’améliore.

Il fallait s’y attendre aujourd’hui, cet axiome selon lequel les banques françaises explosent toujours lorsque la volatilité augmente, a de nouveau été confirmé, après que Bloomberg ait rapporté que la deuxième banque française, à savoir la Société Générale, avait également perdu des centaines de millions d’euros en actions lors des turbulences boursières, qui ont été déclenchées par la pandémie de coronavirus, et tout comme la BNP, la majeure partie de cette perte concernait également les futures sur dividendes.

Les pertes sur l’unité action – qui se situaient entre 150 et 200 millions d’euros – ont eu lieu au premier trimestre et avant la déroute pétrolière d’avril, et devraient être amorties par la performance des valeurs à revenu fixe et devises de la Banque, alors que la division marché mondiale de La Société Générale a vu les volumes de négociation trois ou quatre fois plus élevés que d’habitude en mars pour les actions et revenus FICC, a-t-on appris.

La BNP et la Société Générale sont devenues les principaux acteurs de négoce de contrats à terme sur dividendes qui ont dégringolé depuis l’émergence du coronavirus alors que les entreprises du monde entier suspendent leurs dividendes en faveur des actionnaires.

Dans une note du 14 avril, les analystes de la JPMorgan – qui ont averti que les banques françaises sont les plus exposées à de tels produits dérivés sophistiqués – ont estimé que la Société Générale avait perdu jusqu’à 300 millions d’euros au premier trimestre sur des contrats à terme sur dividendes. Ils étaient dessus.

Le président directeur général, Frédéric Oudea, a déclaré dans un appel aux résultats de février que les dérivés sur actions avaient contribué à une augmentation de 9% des revenus de l’activité actions au quatrième trimestre ; dans quelques jours, nous saurons quelle a été leur contribution à la perte du premier trimestre. La SocGen se classe au troisième rang mondial pour les produits dérivés sur actions, selon les données .

Source: zerohedge

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