Nous sommes face à une terrible pénurie potentielle, celle du diesel, un carburant qui irrigue de son sang le commerce mondial et la logistique mondiale.
Des tracteurs aux camions tout ce qui roule pour le transport de masse roule en utilisant du diesel.
Sans diesel, notre niveau de vie s’effondre très rapidement et le problème c’est que nous manquons cruellement de diesel pour tout un tas de raisons très bien expliquées net détaillées dans cet article de Javier Blas un grand spécialiste du marché de l’énergie chez Bloomberg ici. Pour ceux qui ne lisent pas l’anglais, utilisez la fonction traduction de chez « Google »! Vous pourrez comprendre l’essentiel.
A brutal diesel shortage is behind the squeeze in New York ULSD futures, with inventories in the US East Coast at the lowest in 26 years. But it's a global diesel problem, as I warned in this @bopinion column more than a month ago https://t.co/YqD3zrvbJ3
— Javier Blas (@JavierBlas) April 28, 2022
Lorsque nous manquons de quelque chose, alors les prix de cette chose montent plus ou moins et l’ajustement de la demande par rapprot à l’offre trouve une solution temporaire par les prix.
Voici ce qu’il se passe sur le diesel au moment où vous lisez ces lignes ! Un bel ajustement des prix par le haut.
The shorts are paying an eye-watering price to get out and avoid having to deliver diesel on expiry of the Nymex ULSD May22 contract on Friday.
The prompt time-spread has now zoomed to >100 cents per gallon. The squeeze is one of the worst ever in global oil markets | #OOT pic.twitter.com/Qvncb4w8cu
— Javier Blas (@JavierBlas) April 28, 2022
Cet ajustement est aggravé par le fait que ceux qui ont vendu du diesel sur les marchés, n’en ont tout simplement pas à livrer, alors ils reportent leurs positions à plus tard, ce qui fait exploser encore plus les prix.
C’est ce que l’on appelle un « short Squeeze ». En clair, les vendeurs à découvert sont culs-nus !
Nous vivons une époque formidable et il n’y a que les imbéciles qui pensent qu’il n’y aura pas de problème sur la croissance économique.
Charles SANNAT
Source : insolentiae