Donald Trump revient sur le devant de la scène avec une force intacte. Plus qu’un président, il incarne désormais une vision totale du monde, à la fois politique, culturelle et presque spirituelle. À l’heure où l’Amérique traverse une crise de leadership sans précédent, où les BRICS redessinent la carte du pouvoir global, Trump propose un projet clair, tranché, sans compromis : redonner aux États-Unis une centralité perdue, sans céder à l’idéologie, sans s’agenouiller devant les normes globalisées.
Son discours ne cherche plus à convaincre Washington, mais à rallier une Amérique orpheline de puissance. Il transforme le déclin en levier, la marginalisation en point d’appui. Face à la multipolarité montante, il oppose le réalisme, le bilatéralisme, et la souveraineté économique. Il ne veut plus imposer un ordre, mais imposer une force : celle d’un pays libéré des illusions globalistes, recentré sur ses intérêts, redevenu imprévisible.
Mais derrière le choc politique, une autre dimension s’impose. Le trumpisme devient le reflet d’une crise de civilisation. Quand l’Occident ne croit plus en lui-même, certains préfèrent la rupture. Trump ne se présente pas en sauveur, mais en repère pour ceux qui n’acceptent plus la confusion contemporaine. Il est à la fois symptôme et réponse, acteur et révélateur. Loin d’être une aberration, il est peut-être l’avant-garde d’un basculement planétaire.
Alexandre Juving-Brunet, Oskar Freysinger, François Martin et le Général Dominique Delawarde en parlent en direct dans La Matinale de GPTV avec Nicolas Stoquer !
